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Consommation et Transformation de la matière

Roche phosphatée dans la fabrication d’acide phosphorique et sels phosphatés

La particularité de Prayon est d’utiliser un seul et même produit pour développer des dizaines d’applications différentes.

La matière première principale est la roche phosphatée.

La première étape de notre procédé est de faire réagir la roche phosphatée avec de l’acide sulfurique pour obtenir de  l’acide phosphorique de base.

La deuxième étape consiste à purifier l’acide de base.

Les étapes suivantes dépendent du type de produits que nous souhaitons obtenir.

La roche phosphatée, que l’on trouve à l’état naturel, présente la caractéristique de contenir de très nombreux éléments.

Outre le phosphore recherché ici, elle contient notamment du calcium, du fluor, des métaux. La mise en œuvre jusqu’à l’obtention d’acide purifié et de sels nécessitera donc des étapes de séparation, générant des matières secondaires.

On l’a compris, pour concevoir ses produits, Prayon a besoin de roche phosphatée et d’acide sulfurique. Les technologies et les approvisionnements ont quant à eux évolué au fil de l’histoire du site.

Souvenons-nous, au XIXème siècle, Prayon a commencé à produire de l’acide phosphorique à Engis, à partir de matières premières présentes à proximité  : de l’acide sulfurique déjà produit sur le site et des minerais de phosphates découverts quelques années plus tôt sur le plateau de Hesbaye.

Depuis lors, Prayon a dû diversifier ses sources de phosphates, et s’approvisionne actuellement en roche issue notamment de la péninsule de Kola (Russie) ou d’Afrique, et poursuit l’optimisation de ses approvisionnements.

Soufre liquide dans la fabrication d’acide sulfurique et de produits dérivés.

Le soufre liquide qui entre sur le site est issu des raffineries pétrolières. On peut dire que le soufre trouve ainsi une nouvelle vie à Prayon, car il constitue la matière première pour la fabrication d’acide sulfurique.

Là encore, technologies et environnement sont liés à l’histoire.

Au XIXème siècle l’acide sulfurique fut d’abord produit à Engis à partir non pas de soufre liquide, mais de sulfures de fer (« pyrites » présentes localement), ce qui entraînait d’importantes émissions de dioxyde de soufre dans l’air avec des effets sur l’environnement. D’autres procédés furent alors développés, jusqu’aux technologies les plus performantes d’aujourd’hui telles que l’usine Sulfine mise en service en 2009.

Le soufre liquide est également utilisé comme matière première pour la fabrication de produits dérivés (dioxyde de soufre, hydrosulfite de sodium et oxydes de zinc).